mardi 22 avril 2008

Budgets en équilibre: Pas de quoi Bombay le torse

Bombay est l'une des villes où la location d'immeubles de bureau est la plus chère au monde. C'est le Consul général de Belgique, Jean-Joël Schittecatte, qui l'a précisé ce lundi matin au micro de Jean-Pierre Hautier, sur la Première, au cours d'une émission spéciale consacrée à l'Inde.
On s'en tamponne le coquillard, m'objecterez-vous. Vous auriez tort, car le même Consul général a révélé, dans la même émission, ce fait intéressant: l'homme a passé les sept premiers mois de son mandat à se chercher une résidence, puisque le gouvernement avait décidé de revendre le bâtiment occupé jusqu'alors. La tâche n'a pas été aisée, a avoué M. Schittecatte.
Faut-il comprendre que le gouvernement a empoché le revenu de la vente d'un immeuble, histoire d'équilibrer les comptes publics, mais que le contribuable devra se farcir des loyers faramineux à partir de maintenant ? Ce ne serait pas la première fois. Plusieurs administrations à Bruxelles, dont celle du ministre des finances lui-même, sont dans le même cas de figure.
Il est autorisé de se demander à quoi aura servi l'équilibre budgétaire de l'ère Verhofstadt-Reynders, si les finances publiques devront supporter à long-terme des charges fixes de plus en plus lourdes – et on ne parle pas des fonds de pension que l'état a englouti dans les dernières années. A la propre popularité des principaux intéressés, peut-être ? C'est vrai qu'un budget en équilibre, ça fait bien...

Colonel Moutarde
(avec toutes mes excuses pour le titre foireux)