Dans la ligne de mire depuis plusieurs mois, le commissaire en chef de la police fédérale Fernand Koekelberg vient de se voir retirer d'importantes compétences pendant une période de deux mois après qu'un rapport du Comité P (contrôle des polices) lui a reproché un important manquement dans le cadre de ses fonctions. La nature de ce manquement échappe quelque peu au commun des mortels et fait planer d'importantes interrogations sur les motivations exactes de cette suspension provisoire visant la tête de la police du royaume.
De source bien informée, une hyptohèse, valant cet qu'elle vaut, se fait jour.
Commissaire francophone succédant à un flamand, M. Koekelberg s'est retrouvé dans le collimateur il y a plusieurs mois, suspecté d'avoir initié des promotions canapé. L'affaire suit son cours et il reviendra notamment à la justice de trancher. Visé par le ministre de l'Intérieur, le dossier a à l'époque rebondi en boomerang entraînant Patrick Dewael vers la porte de sortie après qu'il eut été démontré que son propre cabinet est intervenu dans des nominatons à caractère politique.
Un nouveau ministre de l'Intérieur a été désigné, l'illustre inconnu Guido De Padt, député et ancien président du CPAS de Grammont.
Ces dernières années, la gestion passée de M. De Padt à ce CPAS a été régulièrement égratignée sans qu'aucune preuve n'ait jamais démontré aucune malversation. Une plainte anonyme vient encore d'avoir été déposée il y a quelques semaines contre M. De Padt, causant, indirectement de nouveaux ennuis à M. Koekelberg.
Il lui est reproché d'avoir pris acte de cette plainte sans l'avoir transmise directement à la justice, (en vue de s'en servir pour faire chanter M. De Padt?). Un rapport du (décrié) Comité P a écrit en ce sens, ce qui a motivé la suspension de M. Koekelberg. Etrange.
Plusieurs sources bien informées nous font connaître le dessous des cartes, en tout cas leur scénario du dessous des cartes.
Elles rappellent en préambule que, la jugeant farfelue, M. Koekelberg n'était pas tenu de transmettre automatiquemenent la plainte à la justice, cette obligation étant limitée aux chefs de corps des polices locales.
En réalité, disent-elles, des substituts détachés dans les cabinets de la Justice et de l'Intérieur entendent détricoter la réforme des polices et manipulent leurs ministres. L'affaire aurait un relent communautaire. Elle viserait à régionaliser la tutelle sur les polices locales et placer la police fédérale sous la tutelle des magistrat. Il n'y aurait alors plus besoin de Commissaire général.
Durum
samedi 2 mai 2009
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