Le chef de groupe CD&V à la Chambre, Servais Verherstraeten, tendance ACW (progressistes) ne s'en cache pas, dans les travées du parlement: le 7 juin, si le sp.a, meurtri par un nouveau revers électoral devait choisir l'opposition, les chrétiens-démocrates flamands balanceraient en faveur d'une alliance avec le Vlaams Belang jugé plus "facile" à manoeuvrer que la Lijst Dedecker à la ligne politique peu claire.
L'information fait froid dans le dos et on imagine mal les Vandeurzen, de Béthune, Vanackere et consorts s'inscrire dans un tel scénario. Mais que pèsent ces gens dans l'actuel CD&V? Et que fera l'Open Vld dont les Verhofstadt, Dewael et De Gucht n'ont jamais caché leur aversion profonde au Belang?
Quoi qu'il en soit, le 8 juin sonnera le retour de la crise institutionnelle en Belgique. Le Premier ministre Herman Van Rompuy lui-même vient de le rappeler à ses troupes CD&V. Il faut dire qu'il restera au maximum 2 ans de législature avant les élections fédérales. Et donc 2 ans au maximum pour trouver une solution au problème BHV.
Selon les sondages, le 7 juin, cinq partis se retrouveront dans une fourchette d'environ 6% au nord du pays: le CD&V, la Lijst Dedecker, l'Open Vld, le Vlaams Belang et le sp.a.
L'intérêt pour la bataille pour le leadership francophone pourrait s'évaporer en pipi de chat face à la déferlante populiste voire fasciste annoncée au nord. L'implosion du pays reste plus que jamais d'actualité. Le feu n'a pas encore été mis aux poudres. Mais on entend à nouveau les étincelles qui crépitent.
Durum
jeudi 7 mai 2009
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