samedi 17 octobre 2009

L'heure de la social-démocratie Demotienne n'a pas encore sonné

Pendant qu'au MR on s'étripe, au PS, et singulièrement dans l'entourage de Di Rupo, on boit du p'tit lait. Certain d'être largué aux élections de juin 2009 à la suite des affaires, le PS est passé à travers le sombre destin de la cure d'opposition que d'aucuns lui prédisaient. Et la guerre des chefs qui eût pu s'ensuivre finalement n'aura pas lieu. En tout cas pas à court terme. Di Rupo voit sa présidence confortée et en profite même pour mettre l'ensemble de ses fédérations sous quasi-tutelle, fait exceptionnel dans l'histoire du parti. Il pourrait même se représenter en 2011 et rester 4 années supplémentaires au Boulevard de l'Empereur, voire plus si affinités.
Parmi ses challengers, personne n'osera broncher à ce stade. Il y a Rudy Demotte dont on dit qu'il ambitionne d'inscrire pleinement le parti dans la social-démocratie strauss-kahnienne quitte à en changer le nom en PSD pour parti social-démocrate. Il y a Laurette Onkelinx, la Bruxelloise (ratée?) de gauche qui dans la capitale ne parvient pas à prendre la succession de Philippe Moureaux, son père politique trop imposant et tellement étouffant. Il y a Paul Magnette, le jeune qui monte doucement mais sûrement, estampillé (vraie) gauche rénovatrice (si tant est que tous ces acronymes aient un sens). Le parti ayant gagné les élections (en tout cas sur le plan stratégique), chacun reste en place. Laurette, la patronne au gouvernement tient la Sécu, Rudy est premier wallono-francophone et construit son assise picarde. Paul grandit au gouvernement et rénove Charleroi.
Et si malgré tout crise il devait y avoir un jour, me direz-vous, et si celle-ci devait finalement déboucher sur une guerre à laquelle n'hésiteraient pas à se mêler les Liégeois? Ce pourrait être finalement Elio Di Rupo, toujours lui, qui pourrait en sortir gagnant. Comme rassembleur.

Durum

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