mercredi 14 octobre 2009

José Happart et Cupidon

José Happart, il est comme ça: il dit ce qu'il pense même si c'est bête. C'est difficile de faire le compte de toutes ses biesreyes. C'est un travail d'entomologiste. On suggérerait bien à l'Institut Jules Destrée de s'y mettre; pour une fois, il pourrait publier quelque chose qui intérésserait quelqu'un. Revenons à José. Quand il était encore maréchal-président suprême du parlement de toutes les Wallonies, il avait harangué la foule et traité les Wallons de fraudeurs parce qu'ils allaient faire leur plein au Luxembourg. Il avait aussi invité la Biélorussie au parlement (toute trace de son dicours de bienvenue a été détruite, hélas). Maintenant, même s'il est plus rien, il a toujours des trucs à dire. Errant comme une âme en peine pendant la réception des Fêtes de Wallonie, il est revenu devant des journalistes sur le procès qui est fait aux plantureuses indemnités de départ de certains parlementaires. Il a eu ce mot: “Oui mais attention, il y aussi une prime d'exposition au risque” “Quel risque?” “Dans notre métier, il y a plus de divorces qu'ailleurs. Au moins un couple sur deux ne tient pas”. On comprend mieux: des esprits chagrins l'ont houspillé il y a pas longtemps à cause de la villa qu'il faisait construire pour une “amie”. Environ 350.000 euros, paraît-il. Avec ses 530.000 euros d'indemnité, il peut couvrir les frais, ajouter une piscine et s'offrir une Porsche. S'il avait pas reçu l'argent, il aurait dû fuir en Biélorussie, les créanciers aux trousses. Là, il aurait pu dire tout ce qu'il voulait: les Biélorusses, ils ont entendu pire.


Mexicano

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