La Belgique d’Yves Leterme suivra-t-elle la France de Nicolas Sarkozy dans son refus de voir la Turquie adhérer à l’Union européenne ? C’est en tout cas ce que laisse penser l’accord orange-bleu sur la politique étrangère, conclu dans le plus grand consensus (mou) la semaine dernière :
"Sachant que ni le résultat final ni le calendrier ne sont fixés, les négociations avec la Turquie peuvent être poursuivies. Si la Turquie n’est pas à même, compte tenu de tous les critères, d’assumer pleinement toutes les obligations découlant de son accession, ou que l’Union se révèle incapable d’absorber la Turquie, il y a lieu de garantir l’ancrage de la Turquie au sein de l’Europe par le lien le plus étroit possible".
Bref, il s’agit de prendre tout ce qu’a à offrir la Turquie - tête de pont de l’OTAN au Moyen Orient - mais sans vraiment en payer le prix. C’est le fameux "partenariat privilégié", prôné par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Un partenariat dont la Turquie ne veut absolument pas. Mais qui devient une option de plus en plus en vogue dans une Europe plutôt à droite. La Belgique chrétienne-libérale est en passe de rejoindre le cercle de ses partisans.
mercredi 17 octobre 2007
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