Très complet, l’ouvrage permet d’avoir une vue d’ensemble sur l’art de ce jongleur de mots de haut vol. Il offre aussi un éclairage sur des aspects moins connus de sa personnalité.
On y apprend notamment que Serge Gainsbourg a composé en 1967, en pleine Guerre des Six jours, une chanson patriotique en hommage à Israël, à la demande de l’attaché culturel de l’ambassade israélienne en France. La chanson a été traduite en hébreu et diffusée sur une radio israélienne. Ses droits ont même été reversés à l’Etat hébreux.
La chanson est par contre restée inconnue en France jusqu’en 2002, quand elle a été exhumée par un proche du chanteur, désireux de contre-balancer les raps aux accents jugés antisémites, alors que culminait la seconde intifada.
Le texte de Gainsbourg est sans ambiguité :
Oui ! Je défendrai le sable d’Israël
La Terre d’Israël, les enfants d’Israël
Quitte à mourir pour le sable d’Israël
La terre d’Israël, les enfants d’Israël
Je défendrai contre tout ennemi
La sable et la terre qui m’étaient promis
Voir cette vidéo (avec les images ad hoc...)
Colonel Moutarde
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2 commentaires:
Ben zut alors.
Il pouvait pas se contenter de jouer au sherif avec la belle étoile qu'il avait reçue en 42 ?
Pff aucune reconnaissance ces artistes...
Certes Gainsbourg avait en 1967 des raisons d'adhérer au sionisme. Il ne pouvait pas non plus savoir qu'Israël allait occuper durablement les territoires.
Cela dit, toute argumentation qui consisterait à faire preuve de clémence avec la politique israélienne sous prétexte de l'Holocauste est mal fondée.
Enfin, nos débats seront moins décousus si nous les menons désormais sur la nouvelle version du blog...
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