Je reviens dans un post à une précédente intervention relatant un événement mondain organisé par le ministre des Finances Didier Reynders au festival - non moins mondain - de Cannes et auquel la presse de ces derniers jours fait largement écho. Je concède au biennommé commentateur p.gyros que mon précédent billet contenait une erreur factuelle de chronologie, la petite sauterie évoquée n'ayant pas eu lieu en soirée mais en journée.
Quant au fond, force est de constater, à la lecture de la presse de ce jour, que le contribuable a bien mis de sa poche pour financer l'intervention fédérale cannoise. Le ministre évoque un montant de 164.000 euros des caisses de l'Etat fédéral (dont 4.500 euros de frais d'hôtel et de bouche pour 24 heures de présence du ministre avec un collaborateur) pour vendre l'image de la Belgique-devenue-paradis-fiscal(-pour-potentiels-investisseurs).
Il y a quelques jours, le quotidien Le Soir a estimé à 400.000 euros la participation des Régions, qui soutiennent les producteurs de cinéma, et des Communautés, compétentes en matière de culture, à ce grand barnum du cinéma.
Ce n'est pas tant l'ampleur de ces montants qui fait sursauter mais plutôt la pertinence, si ce n'est par pure visée électoraliste, de tenir, indépendamment de la "soirée des Belges" organisée par la Communauté française-Wallonie-Bling-Bling-Bruxelles-Laanan-Blang-Blang, un "Reynders show" d'une heure au champagne pour invités triés sur le volet où Miss Liège fait valoir sur la croisette des arguments (fiscaux). Ceci n'est pas une fiction. Sans quoi, elle aurait mérité une Palm. Spéciale.
Durum
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