Notre Premier ministre pense-t-il déjà ses prochaines responsabilités ? Il ne semble en tout cas ne plus tout à fait avoir la tête à la politique belge. Il est apparu particulièrement détendu lors de sa conférence de presse sur le plan climatique de la Commission européenne, un plan qui aura pourtant pour la Belgique un coût faramineux. Ce ne sera pas moi qui devrai me taper les prochains contrôles budgétaires, semblait penser le chef du gouvernement intérimaire. Au point de s'embrouiller dans ses estimations financières.
Le développement des énergies renouvelables, a-t-il assuré, coûtera deux milliards d'euros au pays jusqu'en 2020. Et ce de façon "non récurrente". Bref, cela coûtera à chaque Belge la modique somme de 200 euros, payable une seule fois, a répété le Premier aux journalistes. Les plus crédules parmi ces derniers ont répercuté l'estimation. Les autres ont recoupé leurs sources, et, renseignement pris, le coût des mesures sera de deux milliards d'euros chaque année, voire trois dans le pire des scénarios. Ca fait une fameuse différence. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait donné une autre manière de se représenter cette somme, exacte celle-à : les Européens devront payer en moyenne trois euros par semaine jusqu'en 2020.
jeudi 24 janvier 2008
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