Si les Européens ont créé le poste de président du Conseil, qui vient d'échoir à Herman Van Rompuy, c'est pour répondre à la fameuse question du secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger: "Qui dois-je appeler quand je veux parler à l'Europe ?" - encore que, selon certains, l'intéressé ne se soit en fait jamais posé cette question.
Quoi qu'il en soit, quand les Ricains voudront parler à l'Europe, ils auront désormais un numéro de téléphone. Barack Obama appellera Herman Van Rompuy, tandis qu'Hillary Clinton sonnera Catherine Ashton.
De là à penser que la Rue de la Loi à Bruxelles accueillera bientôt une nouvelle Maison blanche, il y a un pas que nous nous garderons de franchir. Avec à peine 22 collaborateurs, Herman ne rivalisera pas vraiment avec Barack.
Dans ses déplacements officiels également, il devra composer avec les moyens du bord. Car contrairement aux présidents américains, qui parcourent le monde à bord de l'Air Force One, le président du Conseil européen n'aura pas d'avion privé. Il devra supporter, dans les vols de ligne, les touristes qui lui demanderont de prendre la pose à côté d'eux... A moins qu'il ne s'invite dans les avions de la force aérienne belge. A l'heure actuelle déjà, commissaires et autres dirigeants européens profitent des possibilités d'avion-stop offertes par ce transporteur pourtant notoirement peu fiable, que d'aucuns appellent toujours "Air Flahaut"...
Colonel Moutarde
mercredi 9 décembre 2009
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1 commentaire:
tiens, j'aurais plutôt proposé: Flahaut-ulence... lolllllll
Bonjour de papagena (de Labelgosphere.be)
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