Alors que vient d'éclater en France l'affaire de la Société Générale, la rédaction de la Boulette (RDLB) ne saurait qu'assez vivement conseiller aux lecteurs de ce blog qui ne l'auraient encore fait la lecture de "Cendrillon", le dernier roman d'Eric Reinhardt dont la narration évoque une étrange similitude avec les événements rapportés dernièrement de Paris. Au centre de l'histoire on trouve notamment l'ascension fulgurante et bientôt funeste d'un jeune trader, une histoire qui sert de fil conducteur pour tracer l'évolution hallucinante des hedge funds, qui petit à petit prennent le contrôle du système économique et par là politique.
Un très bon roman désormais d'anticipation comme peuvent parfois l'être certaines traces laissées par les artistes. On se souviendra à cet égard de l'étonnant "Grand incendie" de Noir Désir, annonçant la chute d'un système blaireux-bourgeois qui ne fait même pas peur à Claudia Schiffer, l'apparition d'une faille de Paris à Delhi, le grand incendie jusqu'à New York City. Un titre sorti la veille de l'attentat du 11 septembre.
Eric Reinhardt annonce les fourches qui bientôt feront valser les traders. On n'en est pas encore là même si les premières failles se font jour. Eric Reinhardt dénonce aussi le rôle de la gauche intellectuelle juste préoccupée par son ambition de se maintenir au pouvoir dans les cénacles pseudo-artistico-médiatiques qui lui permettent d'exister. Cette gauche intellectuelle incarnée par... Carla Bruni. Un roman d'anticipation qu'on vous dit.
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