Alors que presque tous les gouvernements de l’UE, même les socialistes, ont annoncé leur soutien à José Manuel Barroso pour un second mandat à la tête de la Commission, la Belgique reste étrangement silencieuse. Et pour cause, les partis de la majorité ne sont pas d’accord sur le sujet. Il n’est pas surprenant que le PS, qui a fait campagne contre Barroso, ne soit guère enthousiaste. Mais il nous revient que les libéraux francophones auraient également freiné, avec l’espoir qu’une déconfiture de Barroso profite à une candidature providentielle de Guy Verhofstadt. Du côté libéral flamand, par contre, on n’aurait pas entendu de réticences à soutenir Barroso. Il faut dire que Karel De Gucht ambitionne lui-même de rejoindre la Commission et qu’un débarquement de Verhofstadt à la Commission lui couperait l’herbe sous les pieds.
Bref, c’est le bordel et personne ne sait ce que dira le Premier ministre Herman Van Rompuy au sommet européen ce jeudi, où le cas Barroso sera discuté. Mardi au Parlement, il s’est borné à souligner que "les 27 Etats membres sont d’accord que le présidence tchèque présente jeudi le nom de José Manuel Barroso à la présidence de la Commission. Il y a donc un très large soutien pour son nom et sa personne". Dans l’entourage du Premier, on souligne que la Belgique est (forcément) l’un des 27 Etats membres mentionnés…
mercredi 17 juin 2009
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1 commentaire:
1) Ah ouais, j'oubliais qu'on avait un gouvernement...
2) Comme la Belgique assumera la présidence l'an prochain elle doit prendre garde de ne se fâcher avec personne. Courage, ne prenons pas position !
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