samedi 13 mars 2010

Di Rupo, député à ne rien faire

Nos démocraties traversent des crises tellement plus graves, ça ne fait pas de doute. Mais tout de même. A la fin de la législature régionale, Elio Di Rupo et Joëlle Milquet avaient contraint leurs troupes, et il y avait des récalcitrants, à approuver une modification des règlements des parlements wallon et de la Communauté française pour lutter contre l'absentéisme. Le groupe socialiste de l'assemblée wallonne s'était distingué à quelques reprises: malgré ses 34 députés, il était parvenu à ne pas être en nombre lors de votes importants, dont celui de la réforme du Fonds des communes. Résultat: pas de quorum, approbation reportée à quinzaine. Le nouveau règlement sanctionne désormais les députés absents et impose aux présents de signer un registre dès qu'un vote doit intervenir, même s'il se résume à la désigation d'un rapporteur. Di Rupo, éternelle tête de liste peu importe le scrutin (comme Milquet), a été élu en juin passé, a pris son siège au parlement wallon et de la Communauté française. Problème: l'activité parlementaire, il a pas le temps mais ça aurait fait tâche si son nom manquait systématiquement à l'appel. Solution: il a choisi de n'être membre... d'aucune commission. Faut oser. En bref, il fout rien et fait même pas semblant! Un parlement, ça vaut ce que ça vaut mais quand on en a plus, ou plus un vrai, on râle. Le président du parti socialiste pourrait au moins avoir la décence de se faire remplacer par son suppléant. Ca fera au moins un heureux et les apparences seraient sauves jusqu'aux législatives de 2011 où Elio sera certainement tête de liste, dans le Hainaut, peut-être au Sénat.

Mexicano

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce doit être cela le socialisme!