L'affaire est entendue: Michel Daerden (encore lui) a fait s'esclaffer la Belgique toute entière et le but décisif du Standard contre Anderlecht, dans le fond, c'est lui. Les électeurs reconnaissent sa simplicité, son côté "comme tout le monde" et l'ont plébiscité. Après tout, la démocratie a parlé. Restons-en là.
Pourtant, derrière l'amuseur public, se cache l'un des trois ou quatre hommes politiques les plus puissants du pays. Il a tissé sa toile à travers la Belgique francophone, non seulement -comme bien d'autres que lui l'ont fait et continuent à le faire- en nommant les "siens" à des postes-clé mais aussi en faisant fructifier un cabinet de réviseur d'entreprises qui lui a procuré une fortune considérable.
Ledit cabinet (DC&Co) s'est spécialisé dans les structures publiques et il en contrôle un nombre considérable, tant à Liège qu'ailleurs. Quand Daerden père est devenu ministre, il en a cédé les parts à son fils Frédéric, devenu depuis lors député wallon et bourgmestre. En 2006, alors que soufflait encore la "tornade éthique", Daerden Jr a annoncé qu'il renonçait à son mandat d'administrateur, tout en restant le principal actionnaire.
Certes, rien d'illégal. Pourtant l'Institut des Réviseurs d'Entreprises a interdit, le 20 mars dernier, à DC&Co, devenu depuis lors BCG & associés, de poursuivre ses mandats dans une série de sociétés où pourraient se poser des problèmes d'indépendance et de déontologie. Frédéric Daerden a fait appel mais l'IRE a confirmé sa décision et l'affaire est maintenant en cassation.
Le mois passé, un élément aussi troublant que les précédents s'est ajouté au dossier. La députée Véronique Cornet (MR) a révélé que le siège de la société par le biais de laquelle Frédéric Daerden détenait ses parts dans BCG & Co -une mystérieuse A.I. Invest- avait son siège chez un certain Georges Xhaufelaire qui n'est autre que le directeur de la cellule fiscale wallonne appelée à mettre sur pied la future administration fiscale wallonne, dépendant du gouvernement wallon et placée sous l'autorité directe du ministre wallon du Budget et des Finances, ... Michel Daerden.
L'affaire n'a pas fait grand bruit. Elle traduit pourtant une confusion intolérable entre les affaires privées du clan Daerden et les instances publiques wallonnes. Est-ce un signe que la "tornade éthique" s'est arrêtée à des sous-fifres ou que le clan Daerden est décidément trop puissant? Toujours est-il qu'à ce jour, aucune mesure n'a été prise.
Finalement, tant qu'il fait des bons mots...
Mexicano
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4 commentaires:
Et zut, y a une faute d'ortographe dans le titre... Pourtant, je n'ai rien bu avec Michel
Comment peut-on trouver sympathique un tel personnage uniquement parce qu'il apparaît "torché" en public ?
Il est tout simplement lamentable.
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