Le premier ministre Guy Verhofstadt entend relancer sa carrière politique au parlement européen et brigue même la présidence de l'assemblée, selon son entourage.
Guy Verhofstadt devrait quitter son poste de premier ministre le 20 mars prochain. Il l'a annoncé à plusieurs reprises. Que va-t-il devenir ensuite?
Les observateurs citent régulièrement son nom parmi les candidats au poste de président du Conseil européen voire à celui de Haut représentant de la politique étrangère de l'Union ou président de la Commission. Dans son entourage, on n'y croit guère. "Qui a été candidat une fois et a échoué sait très bien que son tour ne viendra plus", commente un proche du libéral flamand. Après le 20 mars, Guy Verhofstadt devrait retourner sur les bancs du Sénat, où il a été élu, et où il compte bien être actif... pendant une petite année. Le premier ministre sortant se présentera ensuite en 2009 aux élections européennes. Verhofstadt voit dans le Parlement européen, dont le rôle sera renforcé par le Traité de Lisbonne, l'occasion de relancer sa carrière. Les enjeux y sont de moins en mois circonscrits par les velléités nationales et les débats de plus en plus représentatifs de ce que devrait être l'activité d'un véritable parlement, commente un proche. Guy Verhofstadt anbitonnerait même la présidence du parlement européen. Mais là encore, tout est affaire d'équilibre.
Durum
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3 commentaires:
Faute de grives, on mange des merles. Je croyais l'homme plus ambitieux.
Il ne compte pas briguer la Présidence de la République flamande ?
"Verhofstadt voit dans le Parlement européen, dont le rôle sera renforcé par le Traité de Lisbonne, l'occasion de relancer sa carrière. Les enjeux y sont de moins en mois circonscrits par les velléités nationales et les débats de plus en plus représentatifs de ce que devrait être l'activité d'un véritable parlement"
Il serait intéressant de lister "les renforcements du rôle du Parlement européen par le Traité de Lisbonne"
Il me semble qu'il y a belle lurette que les lobbyistes font jeu au moins égal avec les "velléités nationales", un peu à l'image de ce qui se passe aux USA.
Le traité de Lisbonne étend considérablement le champ de la co-décision, qui devient la procédure législative ordinaire. La coopération judiciaire en matière pénale ou l'immigration légale, par exemple, relèveront de la compétence du Parlement européen. Les eurodéputés auront aussi désormais un droit de véto sur la Politique agricole commune, alors qu'ils ne pouvaient jusqu'à présent que donner leur avis.
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